Peu importe le véritable sujet de la conversation, dès que je Québec est mentionné, les Canadiens sont toujours là ‘too stand guard for thee’ et aller basher le Québec sur la scène internationale.
J’espérais que sur Lemmy on allait pourvoir avoir des discussions plus polie, mais c’est sans espoir. Le racisme du Canada anglais envers les Québécois est partout.
Là je suis d’accord. Je voudrais que chaque province protège et promouvoit l’autre langue officielle (minoritaire), et c’est pourquoi je crois que le Québec doit faire de même.
C’est sûr qu’il y a une minorité historique anglophone au Québec et il faudrait être ignorant de croire qu’ils n’ont eu aucune influence sur notre culture. Bien du contraire.
Mais, ce qui me chicote c’est le statut de minorité. Oui statistiquement c’est vrai, mais sur un aperçu global, au niveau planétaire, c’est une langue et une culture (surtout américaine et britannique) qui domine et qui est en train d’écraser toutes les autres cultures mondiales. Cela grâce aux médias américains et l’Internet. De plus en plus les jeunes dans le monde parlent pratiquement plus l’anglais que leur langue locale à un plus jeune âge parce qu’ils sont tous branchés sur internet très jeunes.
Donc oui ils sont une minorité, mais sont ils en danger de disparaitre? D’autant plus que des études récentes démontrent un recul du français au Québec?
C’est une drôle de position.
Effectivement c’est une drôle de position. Je dirais qu’il y a certainement eu un exode d’anglophones québecois et c’est probablement pire depuis les dernières 5 années que depuis la révolution tranquille, donc je comprends tout à fait les plaintes des anglo-québecois. C’est vrai que la langue anglaise n’est pas à risque au niveau national ou global, mais je ne crois pas que c’est juste de mettre tous les anglophones du monde dans le même bateau. les anglo-québecois n’ont pas plus rapport avec les américains que les franco-québecois en ont avec les francais. Ils sont réellement une minorité.
Si on ajoute en plus le bilinguisme officiel (au moins au niveau fédéral, comme tu dis), je crois que la position la plus morale et équitable est de dira à tous les canadiens que nous allons protéger leur langue maternelle et faire notre possible qu’ils puissent l’utiliser autant que possible. Si les francophones hors-québec revendiquent ce droit, il me semble que c’est hypocrite de ne pas faire la même chose pour les anglophones québecois, surtout que ce double standard donne une raison de plus pour les francophobes de se plaindre.
Et c’est sans compter la variété de langues autochtones à travers du pays…
Oui c’est bien vrai. J’ai utilisé le même argument juste hier d’ailleurs à propos des différences dans la culture et le jargon local. Autant on utilise des anglicismes et des termes en anglais, ils en font autant avec le français. Et les deux communautés sont pas mal bilingues généralement. Donc ces anglo-québécois n’ont généralement pas de problème à vivre ici en français, à quelques exceptions près.
Oui on doit protéger cette minorité locale, mais quand on a un gros flux d’immigrants Canadiens ou internationaux qui s’installent ici et qui ne veulent pas s’intégrer dans la société francophone, on fait quoi? Ils viennent diluer la francophonie québécoise et c’est là qu’on doit être proactif et s’assurer qu’ils continuent de participer à notre société en français.
Le but n’est pas de les assimiler, mais de les intégrer. On veut qu’ils fassent partie de notre société et qu’ils célèbre avec nous notre culture unique sans pour autant perdre la leur.
Si un francophone immigre en Ontario ou au N.-B., qu’est-ce que tu penserais si le gouvernement provincial lui impose d’apprendre l’anglais?
Hahahahaha on nous l’impose ici au Québec depuis toujours. Ça fait partie de notre curriculum d’enseignement du primaire au cégep.
C’est pareil dans ces deux autres provinces. Non seulement ça, mais on leur impose pour travailler aussi. Peut être moins au N.B. comme c’est un droit de travailler en français mais bonne chance pour te trouver une job.
Même au Québec c’est difficile de trouver un emploi si tu n’as pas un niveau de compréhension de base de l’anglais.
Ouin… Dans ce cas je crois être d’accord avec cette politique, pas tellement parce que je l’aime mais simplement par manque d’alternatives.
Je sais que t’es une bonne personne empathique qui veut ce qu’il y a de meilleur et de juste pour tous. Ça paraît. :)
Mais la francophonie du Québec avec son patois unique et tout ce qui entoure la culture québécoise est en recul. Dès qu’on veut la célébrer j’ai l’impression qu’on se fait critiquer. Dès qu’on prend des actions concrètes pour la protéger, on se fait traiter de xénophobe. Pourtant ailleurs au Canada on s’en fout traitement des minorités francophones et j’ai même l’impression qu’on fait des efforts pour s’en débarrasser. Comme au N.B. et leur premier ministre qui fait tout ce qu’ils peut pour essayer d’enlever le français comme langue officielle et réduire les droits des francophones de la province. Ou en Ontario où on coupe le financement pour le seul projet d’accès aux études post secondaires en français pour la communauté francophone la plus grande dans une province autre que le Québec.
Les Canadiens français qui veulent étudier en français doivent venir au Québec. Pendant ce temps à Montréal on a deux universités anglophones et deux collèges (de mémoire).
Et c’est pareil pour les soins de santé. Je ne connais que l’hôpital Montfort à Ottawa pour le soins hospitaliers en français en Ontario. À Montréal on a au moins deux hôpitaux anglophones et tu peux quand même bien te faire servir en anglais dans plusieurs hôpitaux francophones également.
Bref tout ça pour dire que la balance n’est pas égale. La minorité anglophone au Québec est quand même très bien choyée en comparaison.
J’habite au N-B donc ceci me rejoint pas mal. Je dirais que la situation ici est beaucoup mieux que l’impression dont tu sembles en avoir. C’est vrai que notre PM est un colon arrièré mais il a grandement aliéné son propre parti. La francophonie est probablement le plus en santé qu’elle l’a été depuis que les anglais sont débarqués. Nous avons une université francophone qui vient de battre un record d’inscriptions et nous avons un système de santé où on peut se faire servir 100% en francais. C’est probablement en grande partie ce qui informe mon idéalisme quand ca vient à la coexistence entre les deux langues. Pour tous ses défauts, cette région peut servir d’exemple de ce qui est possible ailleurs au pays.