Salut tout le monde.

Depuis un moment j’ai l’humeur pas mal bas. Ça ne va pas très bien. J’ai l’impression qu’il y a juste un débordement de mauvaises nouvelles et qu’il n’y a pas de lumière au bout du tunnel. Suis-je le seule à me sentir de même? Je ne suis pas sûr que ce soit que le funk de l’hiver qui prend le dessus, mais bien les médias qui m’affectent.

Entre des corporations qui abusent avec leurs prix et qui sont en train de nous manger la laine sur le dos, les problèmes environnementaux, la guerre en Ukraine, le génocide en Palestine et nos gouvernements qui prennent le côté des abuseurs, c’est vraiment difficile de comprendre cossé qu’on fait icitte.

À quoi ça sert tout ce qu’on fait en ce moment? À quoi ça sert de se fendre le cul en quatre à sa job pis de payer des taxes qui, au fond, servent à subventionner des entreprises privées au lieux des services publiques, qui servent à subventionner des compagnies pétrolières et des entreprises qui polluent plutôt que de planter des arbres et d’implémenter des règles environnementales plus strictes et davantage de recherche dans les énergies et les matériaux renouvelables, ou qui servent carrément à tuer des gens dans des pays lointains au lieux de travailler pour la paix dans le monde?

Sérieux y’a pu rien qui fait du sens…

  • Cyborganism@lemmy.caOPM
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    9 months ago

    Pour ventiler plus qu’autre chose. Mais les conseils sont appréciés.

    Je me sens juste débordé par tout le négatif dans le monde en ce moment. Peu importe si je regarde les nouvelles, les réseaux sociaux, même Instagram c’est juste des story de Palestiniens morts d’Ukrainiens qui se débattent des merdes de la CAQ, des histoires d’abus de partout etc. Calvince. Va falloir que je décroche mais quand je vais revenir ça va être pareil anyway.

    • luciole (he/him)@beehaw.org
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      9 months ago

      Voilà deux pistes. Je suis pas un champion dans aucune d’entre elles, mais je les trouve fertiles :

      • On n’a pas le contrôle sur le monde, on si peu. Par contre, notre façon de le percevoir et d’y réagir nous appartient. Évidemment, on ne peut pas juste arrêter de s’en faire sur commande ; c’est le travail d’une vie. La recherche du bonheur par le biais de la philosophie est basée sur cette idée. On n’est pas obligé de se taper les auteurs de la Grèce antique pour s’y intéresser ; il y a du monde sur le web qui vulgarise et réfléchissent à tout ça. Je ne me suis pas encore fait une tête, mais plusieurs trouvent du réconfort dans une lecture contemporaine du stoïcisme par exemple.
      • OK, je sais qu’il y a une aura nouvel âge autour de la méditation pleine conscience (même le nom, iiish), mais ça vaut la peine de s’y initier. Il y a zéro ésotérisme là-dedans. C’est ni plus ni moins qu’une façon de s’entrainer à slacker sur les ruminations et à être juste… là, confortable, sans distraction. Parce que c’est pas parce la misère existe encore que t’as pas le droit de passer cinq minutes à regarder par le fenêtre et à aimer ça.